Nous sommes heureux de vous proposer une nouvelle rubrique sur notre site consacrée aux récits de courses.
L'objectif est de donner la parole à des participants plus ou moins anonymes et de tous niveaux afin de vous faire vivre leur aventure et leur expérience sur un événement bien précis.
Pour lancer cette nouvelle série, nous avons donné la parole à Nicolas Barraquand, 44 ans, originaire de Saint Jean en Royans dans la Drôme. Certains le connaissent déjà sur les réseaux sous le pseudo @nicoavelo où il nous partage avec bonne humeur ses expériences à vélo (entraînements, compétition, conseils en tout genre) qui arrivent à parler au plus grand nombre.
Malgré plusieurs participations, ce passionnée de cyclisme n'avait pas encore couru la distance phare de l'événement (150km). Cette distance était même une première pour lui en compétition. C'est donc naturellement sur une course "à la maison" qu'il s'est laissé tenter.
Cet événement ? C'est La Corima Drôme Provençale, qui occupe actuellement la 22e place des événements cyclosportifs préférés. Nous invitons tous les participants à y donner leur avis ici ainsi qu'à la noter. En attendant, nous vous proponsons de faire plus ample connaissance avec "Nico" et de voir ce qu'il en a pensé :
Nicolas Barraquand est un passionné de montagne de 44 ans qui a fait sa première course de vélo (cyclosportive) en 2021. Comme beaucoup d'entre nous, il s'est rapidement pris au jeu et essaie d'optimiser du mieux possible les différents facteurs de performance. A titre indicatif, Nicolas a un entraîneur et s'entraîne 5 fois par semaine. Pour lui, l'objectif de cette édition de la Corima Drôme Provençale était de finir dans le premier tiers. Pour savoir si son objectif a été rempli, nous vous donnons rendez-vous ici.
Nicolas, peux-tu nous résumer ton expérience sur cette Corima Drôme Provençale 2024?
"Après 6 mois à l'entraînement, souvent par des conditions glaciales, le moment est venu pour de nombreux passionnés de cyclisme de se lancer dans la première cyclosportive de l'année. Pour la troisième année consécutive, j'ai participé à la Corima Drôme Provençale, qui s'est déroulée le week-end du 16 et 17 mars.
Le programme était riche : le samedi était consacré au Gravel avec deux parcours, l'un de 57 km et 700 m de dénivelé et l'autre de 83 km avec 1200 m de dénivelé. Le dimanche, place aux cyclosportives avec plusieurs options : la Corima de 152 km pour 2149 m de dénivelé, la Gobik de 121 km pour 1657 m de dénivelé, la Sésame de 92 km pour 1248 m de dénivelé, et la Rando Montilienne de 48 km pour 495 m de dénivelé.
À mon arrivée, tout s'est très bien passé, comme à l'accoutumée. Il y avait suffisamment de places de parking, le retrait des dossards était rapide et les bénévoles accueillants et souriants. Le pack remis aux coureurs était parfait, incluant une belle boîte de nougat et un maillot de la marque Gobik de très bonne qualité. Le prix de l'inscription, fixé à 47,50€, était très compétitif comparé à d'autres épreuves pouvant aller jusqu'à 100€.
Nous étions plus de 2500 cyclistes au départ, formant un peloton imposant, voire trop dense. J'ai eu du mal à trouver une place dans mon sas de vitesse, 32 à 34 km/h, déjà plein. Il est clair qu'une réflexion sur ce point serait bénéfique, surtout que la tension au départ est palpable après une longue période sans compétition et que les cyclistes sont extrêmement motivés. Heureusement, le chronomètre ne se déclenche qu'après quelques hectomètres. Nombreux sont les cyclistes qui, bien qu'ils ne roulent pas à 34 km/h, se positionnent tout de même dans des sas trop rapides pour eux. Une fois le chronomètre activé, le parcours fait rapidement le tri et chacun avance de groupe en groupe jusqu'à trouver sa place.
C'était un vrai plaisir de rouler sur ces parcours bien balisés et sécurisés par les motards et les bénévoles. Malgré quelques chutes, la responsabilité incombe souvent aux comportements des cyclistes plutôt qu'à l'organisation, qui était impeccable. Sur le grand parcours, les points de ravitaillement étaient judicieusement placés et généreusement approvisionnés.
Les parcours, notamment le grand, nous menaient à travers l'arrière-pays où les paysages étaient magnifiques. Il fallait s'attendre à des efforts soutenus, surtout si le mistral soufflait sur ce territoire très exposé.
Commencer la saison sur ces routes est quelque chose que j'adore et je recommande vivement cette cyclosportive, surtout si vous êtes un coureur endurant qui apprécie les grands rassemblements cyclistes."
Si ce témoignage vous a plu, nous vous invitons à visionner la vidéo de Nicolas sur sa course ici.
Retrouvez également à retrouver Nicolas sur ses réseaux :
Youtube : www.youtube.com/@nicoavelo
Instagram : instagram.com/nico_a_velo
Strava : strava.com/athletes/16571437
RDV ici pour découvrir notre classement des événements et la suite du calendrier des cyclosportives, courses ultra et épreuves gravel.
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